Quitte à intégrer de nouvelles fonctionnalités à son réseau, autant intégrer les meilleures des autres réseaux.
Afin de faciliter les conversations en temps réel et la recherche, l’adoption du hashtag devrait favoriser la monétisation de l’audience de Facebook. Le principe est similaire à celui déjà connu sur Twitter, Instagram, Pinterest et Tumblr : un mot clé précédé du célèbre « # » devient cliquable et renvoie alors à une liste antéchronologique des publications publiques ou émanant du réseau de contact de l’utilisateur. Les hashtags provenant des services tiers seront également cliquables.
Ainsi Facebook se renforce sur le marché de la conversation en temps réel particulièrement importante sur des sujets populaires comme les émissions de télévisions, le sport…. Comme l’indique le site « pendant la période du prime time à la télévision, il y a entre 88 et 100 millions d’américains sur Facebook, ce qui représente une audience comparable à celle du Super Bowl chaque soir… ».
[social-locker locker_id="f0032634165e953b2" theme="blue" message=">> Pour lire la suite de cet article, partagez-le sur votre réseau social préféré, le contenu s'affichera ensuite automatiquement" facebook="true" likeurl="CURRENT" google="true" googleurl="CURRENT" tweet="true" tweettext="" tweeturl="CURRENT" follow="true" linkedin="true" linkedinurl="CURRENT"]Dans ce contexte, l’arrivée de cette nouveauté constitue une véritable opportunité en matière de générations de revenus. Il se pourrait que Facebook propose des formats publicitaires dédiés en s’inspirant des trendings topics sponsorisés. En outre, les capacités de ciblage que propose Facebook ainsi que les interactions possibles avec les réseaux de RTB viennent compléter un arsenal de monétisation de la plateforme. Les annonceurs pourraient envisager des campagnes globales centrées autour d’un seul et unique hasthag commun à Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux.
Enfin, en développant les fonctions de recherche avec ses outils internes de recherches de contenus Graph Search et de filtrage sur le flux d’actualités, le réseau cherche ainsi à fidéliser ses membres et à augmenter leur temps de présence.
Autre nouveauté, avec l’ajout jeudi à son application de photos Instagram d’une fonction de partage de vidéo, le réseau social tente de reconquérir les jeunes internautes ayant eu tendance ses derniers temps à délaisser le réseau social. Instagram Video permet de filmer et partager directement sur sa page Facebook, depuis un smartphone, des vidéos d’une durée maximale de 15 secondes.
Un outil spécial a été développé en coopération avec des experts de la vidéo pour stabiliser l’image, un défaut souvent constaté sur les films tournés avec un téléphone.
Et comme il le faisait déjà pour les photos, Instagram propose également d’ajouter des effets spéciaux à la vidéo, avec 13 filtres différents
Vu l’importance du mobile et de la vidéo pour Facebook, la perspective d’avoir des fonctions vidéo intégrées à Instagram n’est pas une surprise. Et vu la popularité du service Vine de Twitter, il est peut-être encore plus surprenant que Facebook n’ait pas introduit de la vidéo sur Instagram plus tôt
a commenté Eden Zoller, une analyste du cabinet de conseil Ovum. Autre illustration de ce souci du détail, l’utilisateur pourra, contrairement à ce qui se fait sur Vine, choisir lui-même l’image de couverture.
C’est la condition sine qua non pour émerger sur les fils d’actualités de ses amis et leur donner envie de cliquer
a rappelé Kevin Systrom, fondateur de l’application de partage de photos. Pour compléter ces innovations, Facebook autorise l’insertion d’images dans les commentaires. D’abord disponible sur les ordinateurs fixes, elle sera déployée sur l’application mobile, affirme TheNextWeb.
Il sera possible d’adjoindre la photo à un commentaire écrit, et une seule photo pourra être postée par commentaire.
Toujours en quête de retenir le plus longtemps possible ses membres sur son réseau, Facebook s’apprêterait à lancer son lecteur de flux d’informations. D’après des informations du Wall Street Journal, le site de Mark Zuckerberg met au point une application pour suivre l’actualité sur mobile. Appelée «Reader», elle permettra de naviguer entre les articles partagés par ses amis et ceux publiés par les partenaires du réseau social. Les informations seront présentées de manière dynamique, afin d’être facilement consultables sur un smartphone ou une tablette. Ce projet de Facebook est une nouvelle tentative de diversifier les activités du réseau social, grâce au mobile.
D’après des sources proches du dossier interrogées par le Wall Street Journal, «Reader» ressemblerait ainsi à Flipboard, une application d’agrégation qui permet de parcourir les articles à la manière d’un magazine et qui revendique plus de 50 millions d’utilisateurs dans le monde. Le lancement de Facebook Reader interviendrait au moment de l’arrêt de Google Reader. Le réseau parviendra-t’il à réussir là où son concurrent semble avoir échoué ?
Enfin, grand ménage de printemps, Facebook a décidé de faire le tri dans son offre publicitaire. Première victime : les résultats sponsorisés. En effet, «nous avons constaté que la plupart des commerçants achetaient des résultats commerciaux pour faire connaître leurs applications et jeux alors que nous proposons déjà ce type d’offres pour atteindre ces mêmes objectifs». Soucieux de diminuer la redondance de ses formats, le réseau social y met donc fin. Toutefois, cette modification ne devrait pas nuire au réseau. Il y a peu de chances que le million d’annonceurs publicitaires actifs revendiqué par Facebook et qui aurait généré 1,25 milliard de dollar de recettes publicitaires au premier trimestre 2013 déserte le réseau…[/social-locker]