Evènement « mondial » pour notre président, « historique » pour celui de Google, les deux parties ont fini par trouver un accord in extremis entre le géant américain et les éditeurs de presse après plusieurs mois d’intenses et houleuses négociations.
L’accord qui repose sur un esprit de partenariat se décline en deux volets. Le premier prévoit la constitution d’un fonds de 60 millions d’euros destiné à faciliter « la transition de la presse vers le monde numérique ». Réservé aux représentants de la presse d’information politique et générale (quotidiens, magazines, sites web d’actualités), un conseil d’administration composé de sept personnes issus de chez Google, des éditeurs de presse français et des indépendants sera mis en place pour définir les « initiatives prometteuses » éligibles à bénéficier de ce fonds. Le deuxième volet instaure un « partenariat commercial » de cinq ans dans le domaine de la publicité en ligne dans le but que le géant du web apporte son savoir-faire aux éditeurs de presse à gagner davantage sur internet grâce à des outils développés par le moteur de Mountain View.
Cette union évite de passer par la case législative en cas d’échec qui prévoyait la création de droits voisins sur les articles de presse en ligne vivement rejeté par Google et décrié par de nombreux acteurs du secteur.
Happy end… happy end ? Les deux parties ont beau s’être dit oui, la question de la dot n’a toujours pas été réglée. En effet, quid de la fiscalité ? La contribution de la firme américaine à l’effort national n’est pas encore résolue. Certains craignent d’ailleurs que cet accord sectoriel ne risque de la compromettre à terme ; Google se sentant moins redevable vis-à-vis de la France… Or l’impôt profite à tous, n’est-ce pas Gérard !!!
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