Comment redresser un cours de bourse qui s’effondre ?

Depuis son introduction en bourse, l’action Facebook a perdu plus de la moitié de sa valeur pour passer sous la barre fatidique des 20$ à 18,75$.

Si son réseau ne cesse de s’étendre (il pourrait atteindre le milliard de membres) ainsi que ses activités (c’est désormais le deuxième site de vidéos derrière YouTube), Facebook n’est toujours pas parvenu à monétiser ce formidable potentiel mais tente via la publicité de générer de nouveaux revenus au risque d’envahir la plateforme et peut-être de lasser sa communauté.

Selon TechCrunch, Facebook expérimenterait plusieurs types de formats publicitaires. Tout d’abord, le réseau souhaiterait publier de la publicité sur des marques ou des produits dans les fils d’actualité des utilisateurs même si ces derniers ne se sont pas déclarés comme fans de ces marques. A l’étape d’expérimentation, ces messages sponsorisés seront signalés par un label et devraient être diffusés sur mobile et desktop. Ensuite, et toujours selon TechCrunch, le réseau testerait actuellement un nouveau format publicitaire qui permettrait aux marques de mettre en avant leur page dans les résultats suggérés par le moteur de recherche. Concrètement, un concurrent d’un jeu vidéo édité par Zynga pourrait cibler ce mot clé pour apparaître à côté des résultats organiques afin de capter une partie de l’audience assorti d’une mention « Sponsorisé ». Commercialisé au CPC, ce service permettrait de cibler une page, une application ou une localisation particulière. Le ciblage ne se fait donc pas, à la différence de Google, sur un mot-clé mais sur une marque.

D’autre part, ce système permettrait de mettre en place la possibilité d’adresser les internautes en phase de recherche. Enfin, commercialement sous-exploité par le réseau, le mobile qui est utilisé par plus de 540 millions de ses utilisateurs devrait bientôt accueillir des publicités sur son application.

En version béta, ce modèle ne concernerait pour le moment qu’un seul type d’annonceurs : les éditeurs d’applications dont les publicités renverraient vers les boutiques d’Apple et de Google. Ces derniers pourront exploiter au mieux l’énorme base de données constituée par Facebook afin de cibler au mieux leurs messages qui seront facturés au CPC. Si les utilisateurs risquent de désapprouver ces modifications, il est plus que nécessaire que Facebook rassure les investisseurs quant à sa capacité à trouver un modèle économique viable et redresser la courbe de son action.

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