Réseaux sociaux, les marques testent, essaient et concluent

On vous parlait la semaine dernière du petit dernier qui faisait beaucoup de bruit : Pinterest. Les marques dont l’innovation est au cœur des stratégies médias sont particulièrement intéressées par ces nouveaux réseaux espérant y dénicher les early adopters, cible particulièrement attirante. C’est dans cette optique et pour asseoir son nouveau positionnement autour des envies de voyages que la compagnie aérienne EasyJet a développé une page dédiée aux centres d’intérêt de la marque « Welcome On Boards » : pinterest.com/easyJetFrance.

Pinterest-easyjet

Les utilisateurs pourront épingler leurs photographies, vidéos et notes de leurs voyages. Sur cette page, les followers retrouveront parallèlement tous les visuels de la nouvelle campagne de la marque, les prix associés aux destinations, un board consacré aux voyageurs, fans et clients d’EasyJet.

L’objectif pour Easy Jet est d’agir comme un véritable moteur d’inspiration via les Pin, Repin et Like. Toutefois, si dans un premier temps, il est important de constituer une communauté, il est ensuite primordial de l’animer notamment à travers des jeux-concours qu’EasyJet envisage de lancer prochainement.

Autre réseau, autre présence de marque, les annonceurs semblent attirés par Google+. En effet, en septembre dernier, les marques ont pu ouvrir des pages dédiées à l’image des pages Facebook. Depuis, le nombre de membres ayant intégré le cercle d’au moins une des 100 marques les plus présentes sur le réseau serait passé de 222 000 à 3,1 millions en un mois.
google + H&M
Selon une étude BrightEdge, spécialisée en marketing digital, cette croissance exponentielle serait principalement le fait des 10 marques les plus influentes sur le réseau, notamment H&M avec 462 000 abonnés, Samsung (372 000) et Coca-Cola (336 000).

Enfin, depuis quelques mois, la tendance était à l’ouverture de boutiques sur Facebook. En effet, certaines marques pensaient trouver dans le développement d’un commerce intégré à leur espace Facebook, couramment appelé F-commerce, le moyen de fidéliser ses clients et de monétiser leur présence en ligne. Pourtant, après quelques mois d’ouverture, les marques semblent être peu convaincues par cette nouvelle forme de commerce et commencent à fermer leur magasin dédié malgré des bases de fans importantes comme Gap.

Plusieurs raisons expliquent ce phénomène ; tout d’abord, l’expérience commerciale était peu différente de ce que l’on trouve déjà sur un e-shop standard alors que l’atout de Facebook aurait été de jouer sur l’intégration d’une expérience sociale.

Ensuite, il semble que l’ergonomie soit relativement limitée et contrainte sur le réseau. Les freins au paiement ont également contribué à décourager certains clients potentiels peu prompts à confier leurs coordonnées confidentielles sur les réseaux sociaux.

Enfin, une faible visibilité ainsi qu’une faible valeur ajoutée perçue par l’internaute ont définitivement convaincu certaines marques de ne pas poursuivre l’expérience sur le réseau. Toutefois, si le F-commerce apparaît aujourd’hui comme un épiphénomène, il ne faudrait pas jeter le social commercial avec l’eau du F-commerce. Les tendances sociales dans le e-commerce et le m-commerce sont bien réelles, apportent de nombreux avantages aux clients et aux marques et sont amenées à se développer de manière importante.


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