Facebook a construit sa stratégie commerciale publicitaire sur des formats dit “engageants”. Cela pourrait expliquer la raison de son succès, quand les autres réseaux sociaux comme par exemple MySpace peine à décoller en terme de revenu publicitaire.
Facebook diffuse peu de bannières. Au lancement, en France, Facebook s’est certes associé à la régie de MSN pour également vendre et diffuser des formats epub standart IAB, dont le fameux skyscraper, mais ceci ne va pas tarder à prendre fin. Ils préfèrent ainsi utiliser des formats dits engageants comme par exemple des quizz ou des jeux. Selon Mike Murphy, VP Ventes medias de Facebook. “We aren’t seeing ad network type CPMs” Il ajoute “Banners, as they were once defined, don’t exist much on Facebook.”
En 2010, Facebook prévoit un chiffre d’affaires publicitaire de l’ordre de 600 millions de dollars quand MySpace atteindrait les 385 millions de dollars. Au total, 25% des investissements des annonceurs sur les réseaux sociaux se feraient sur Facebook, sachant que le marché de la publicité sur les réseaux sociaux représentent environ 2 milliards de dollars selon emarketer.
Les autres réseaux sociaux comme MySpace privilégient les formats standards, et ceci à leur grand détriment. ComScore indique dans une analyse récente que les réseaux sociaux représentent environ 20% de la diffusion des pubs display du web, mais que le prix moyen de vente ne dépasse pas les 20 centimes du CPM.
Facebook a sans aucun doute trouver la formule gagnante pour monétiser son audience.
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