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Ce week end, je voudrais ouvrir un débat sur les chiffres-clés 2008 du marché de la publicité sur Internet. Depuis plusieurs années, on voit régulièrement 2 types de chiffres-clés circuler dans les études: les bruts (publiés par la TNS et l’IAB) et les nets (études réalisées par des cabinets spécialisés). A mon sens l’un ne sert pas à grand chose, l’autre est bien plus fiable et utile. Je m’explique.
Selon l’étude menée par TNS Media Intelligence, le marché de la publicité sur Internet représente 3,7 milliards d’euros investis en 2008. Ces investissements publicitaires s’entendent bruts, avant remises et négociations avec les régies publicitaires (pouvant aller jusqu’à 75% de remise) et hors search engine marketing (qui est censé représenter 30 à 40% du marché de l’epub). Selon cette étude, Internet affiche la plus forte progression (+19%) des médias et constitue le moteur de croissance du marché publicitaire français, comparant ses chiffres aux autres chiffres bruts des investissements média. Quand on sait que la TV et la radio bénéficient de taux de négociations et de remises bien plus faibles, on peut se demander quelle est la fiabilité de cette comparaison. Forcément le web est avantagé.
D’un autre côté, il y a quelques semaines, le SRI en partenariat avec CapGemini Consulting publiait son Observatoire de l’Epub. Ce dernier évalue ainsi le marché à 2 milliards d’euros nets en 2008, répartis en display mais également en search, référencement dans les annuaires, en affiliation, e-mailing, comparateurs de prix et mobile. Le périmètre de l’étude est donc complet.
Voici la répartition des investissements en publicité sur Internet
Au final, la comparaison des deux études fait ressortir une différence de 1,7 milliard d’euros entre le brut (étude TNS Media Intelligence) et le net incluant un estimé du Search (étude CapGemini). Dès lors, on peut se demander quelle est l’utilité de communiquer sur des chiffres bruts? Cela ne fait que semer la confusion et diffuser des chiffres gonflés très favorables à la publicité en ligne, mais qui au final ne veulent pas dire grand chose. L’Observatoire de l’epub de CapGemini est sans aucun doute plus proche de la réalité du marché. Alors arrêtons de communiquer sur du brut non ?
Tags: capgemini, chiffres cles, epub, etude internet, IAB, internet, media, TNS
bien vu lulu…tu n’as devancé sur ce sujet…
A noter que les organisations de type TNS, IAB servent les “intérêts” des medias “grosses régies” et plus globalement les secteurs tv, radio, presse…parlent en bruts, là où search et affiliation parle en net
De là à faire migrer les hautes instances et leurs adhérents (syndicats, régies, agences…) à donner des chiffres en nets..c’est pas gagné…mais tout change et mon petit doigt me dit que c’est ce qui va se passer.
l’IAB est sur le sujet…A suivre frederic prigent
pour mon point de vue “très perso”, parlons en NET !!
Faisons confiance à ton petit doigt alors!
Hmm.. Deux systèmes ne pourront coexister longtemps. D’autant plus dans la période que nous traversons également. La frilosité des annonceurs ne s’atténuera pas si on ne peut leur (dé)montrer par des chiffres parlants le potentiel de certains médias, en particulier sur le net.
La dégradation sur ces derniers mois se révèle retentissante. Le marché de la publicité s’effondre dans tous les secteurs !
Effectivement Cap Gemini semble plus pertinent. Espérons que leur étude inspirera TNS un de ces 4 !
Les chiffres de février 2009 sur http://z-factory.blogspot.com/2009/03/moins-de-pub-pas-que-sur-le-service.html
Assez d’accord avec toi, il faut communiquer sur du net.