Le boom du web fait le malheur de la presse traditionnelle. Les rédactions du Monde et du Figaro en ont récemment fait les frais et ont du alléger leurs équipes. Ces dernières rencontrent des difficultés à fidéliser leur lecteurs et sont obligés d’investir fortement dans leur sites web.
Leur challenge ? La publicité sur Internet se monétise moins bien que la publicité offline et rapporte moins d’argent aux journaux. Les abonnements aux journaux en ligne sont difficiles à vendre. Dès lors comment faire face à ces challenges?
Le Financial Time apporte un début de réponse avec sont “frequency model”, comme l’appelle James Montgomery, éditeur du FT.com. Il a été lancé en octobre lorsque le Financial Times a levé certaines barrières, pour rendre plus de contenus gratuits. Ce modèle est un système hybride entre un accès gratuit et payant. Il prévoit jusqu’à 5 consultations libres d’article gratuit par mois, 30 par mois si l’internaute s’enregistre et donc donne des informations qui seront utiles aux annonceurs, au-delà des 30 articles, l’accès est facturé sous la forme d’un abonnement de 119 euros par an.
Le Financial Times est satisfait et dit avoir enregistré une hausse de 40% des visiteurs uniques et 300.000 enregistrements, a expliqué Montgomery à Londres la semaine dernière lors de la conférence de l’Online Publishers Association.
Ce business modèle hybride gratuit-payant est à mon sens un bon moyen pour mieux monétiser son audience, sans donner un contenu de qualité pour des clopinettes, coutant cher à produire. Curieux de voir si ce genre de modèle va se généraliser à tous les sites web de presse ?
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