Je rentre tout juste d’une semaine passée aux Etats-Unis où j’ai assisté (entre autre) à une conférence sur le search organisée par La Walt Disney Company pour ses différentes business units. Au cours des différentes interventions de Google, MSN , Yahoo!, etc, je n’ai pas cessé d’entendre parler du mot “shelf spaces” (= place sur l’étagère) pour parler de la position d’un annonceur sur un moteur de recherche. Cela m’a fait penser à un parallèle entre Google et le grand acteur de la grande distribution international Carrefour.
Tout d’abord, Google représente environ 85% de part du marché du search en Europe. Cela en fait le numéro 1. Carrefour est également le numéro 1 de la grande distribution en Europe (numéro 2 mondial derrière Wall-Mart)
Ensuite, imaginez vous un Nestlé, un Samsung ou encore un L’Oréal ne pas vendre ses produits chez Carrefour ? Impensable.
Il est donc désormais communément admis qu’il impossible pour un fabricant de ne pas être présent et distribuer dans les magasins Carrefour. On parle même d’être “référencé” dans leur centrale d’achat.
Maintenant imaginez vous un Apple (voir ici l’impact du lancement de l’iphone sur les moteurs de recherches), un Club Med ou un Yves Rocher ne pas être présent sur Google ? Ne parle-t-on pas d’aileurs de référencement naturel ou payant? Idem, impensable.
Par ailleurs, les consomateurs se rendent dans un super hypermarché Carrefour dans l’intention d’acheter. Les études Yahoo Search Marketing nous disent que 50% des internautes vont sur un moteur de recherche avec une intention d’achat en tête.
Pour finir, une fois référencés dans les magasins Carrefour, les fabricants se battent pour occuper le plus de place dans les rayons, et ceci juste au milieu des étagères, pour être sous les yeux des consommateurs quand ils font leurs achats. Parfois, ils passent des accords avec les magasins pour être mis en tête de gondole. N’est-ce pas la même chose sur Google ? Est-ce que les annonceurs ne se battent pas pour être référencés sur la première page du moteur ? Et si possible dans les 3 premiers liens du haut, sorte de tête de gondole virtuelle de Google ? Si.
Vous l’aurez compris, ma réponse est “oui” sans aucun doute. Google est au business online ce que Carrefour est à la distribution offline. Je vais d’ailleurs utiliser ce parallèle pour expliquer l’intérêt d’être très bien référencé sur Google et co aux gens qui ne sont pas très pro Internet )
Si vous avez d’autres arguments en faveur (ou contre) de ce parallèle ?? pour pousser un peu plus le raisonement, je suis preneur…
Tags: google, referencement
C’est pas un peu beaucoup 50% ??
Moi quand j’utilise un moteur de recherche c’est avant tout pour trouver l’info que je cherche
je vois pas bien l’intérêt de l’article et de la comparaison. Google est-il le TF1 du search aurait plus d’intérêt. N’est ce pas un média avant d’être un canal de distribution ? On peut trouver des tas de comparaisons… A commencer par les pages jaunes… C manque un peu de teneur comme réflexion…
Utlisez un moteur de recherche pour trouver l’info !!
@ CEW
Google un media ? pas d’accord, ils ne sont pas producteur et diffuseur de contenu comme peut l’etre un magazine ou une chaine TV. Google est un entremetteur/intermediaire: il met en relation des gens qui cherchent une info/un produit et des gens qui les fournissent, comme le fait un supermarché …